INTRODUCTION
Le peuple romain,
grand bâtisseur, a compté de nombreux artistes anonymes, précurseurs de
toute la peinture occidentale. Nous connaissons, grâce à la peinture
murale, les différentes facettes de la peinture de chevalet,
florissante dans la Rome antique, mais dont nous n’avons aucun vestige
: les paysages et jardins, bucoliques et sacrés, auxquels de rares noms
sont attachés comme celui de Studius ou de Ludius; les natures mortes,
héritées des Grecs, dont le réalisme minutieux était si poussé qu’il se
confondait avec la réalité; l’art du portrait, enfin, aussi remarquable
dans la peinture que dans la sculpture, célébration sociale et parfois
politique des personnages représentés.
L’exposition, accompagnée d’un livre, présente un panorama de la
peinture romaine antique en Italie et dans les provinces de l’Empire
avec, au cœur, la reconstitution grandeur nature du magnifique décor de
la Villa des Mystères, la demeure la plus célèbre de Pompéi.
En complément aux différentes études sur cet art exceptionnel, qui
était le seul domaine artistique dans lequel les Romains pensaient
avoir dépassé les Grecs, un inventaire des sites dans les provinces
d’Occident accompagné d’une carte, une bibliographie générale, une
chronologie et des notices sur les peintures reproduites.
Commissaire
Elisabeth de Balanda, assistée de Corinne Surcin
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EXPOSITION ITINÉRANTE
Grande
exposition
Photos classées par thème: l’art du portrait, les jardins, la vie
quotidienne, le trompe-l’œil et l’architecture, etc.
114 photos géantes
de 0,90 x 1,20 à 3,5 x 3,5 m
1 ou 2 lés par photo, procédé traditionnel argentique,
contrecollés sur bois,
encadrés d’aluminium noir.
Exposition
réduite
Sélection de 30 photos présentant la mythologie antique autour de la
reconstitution de la Villa des Mystères.
Légendes et
panneaux
présentation générale, les Romains et l’art de la peinture, techniques
et couleurs, chronologie, etc.
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PUBLICATION
Livre
d'art
25 x 35 cm
432 pages
135 planches couleur
Relié plein papier avec jaquette
Ouvrage collectif en français, sous la direction d’Henri Lavagne,
Elisabeth de Balanda et Armando Uribe-Echeverría, avec les
contributions de 15 spécialistes internationaux.
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